Avec 31 restaurants couronnés 3 étoiles, 74 restaurants 2 étoiles et 522 restaurants estampillés 1 étoile… Le cru 2022 du nouveau Guide Michelin témoigne de la vitalité du secteur de la gastronomie française, incarnée par un formidable élan de résilience après ces deux années en dents de scie.

Au total, 49 nouveaux établissements ont la joie de recevoir une étoile ou plus cette année. Parmi les chefs qui font la course en tête, 2 nouveaux restaurants se distinguent dans le palmarès sacré des 3 étoiles : Le chef de la Villa Madie à Cassis, Dimitri Droisneau, et le chef de Plénitude – Cheval Blanc Paris, Arnaud Donckele, déjà trois étoiles à St Tropez pour son restaurant La Voile d’Or.

A la Villa Madie, le plat qui a fait briller les yeux des inspecteurs est celui de « la crevette carabineros sur tartelette de fruits rouges », véritable harmonie céleste d’iode et de fruits. Toujours dans l’univers océanique, celui qui a remporté le plus de suffrages au Plénitude-Cheval Blanc est « le rouget de Méditerranée, pomme boulangère, oursin pour fumet de roche Bravade et borgne ». Une récompense prestigieuse pour ces deux chefs qui n’avaient pas attendu cette consécration pour faire valoir leur talent.

Côté « Grands chefs »

6 nouvelles tables font leur apparition dans le guide : une façon de saluer le savoir-faire d’exception et la pérennité de la grande cuisine, surtout en temps de crise : Le Grand Contrôle à Versailles signé Ducasse, La Dame de Pic – le 1920 à Megève pour Anne-Sophie Pic, La Villa La Coste sous la houlette d’Hélène Darroze à Puy-Sainte-Réparade, l’Alter-Native de Gilles Goujon à Béziers, Le Don juan II sur la Seine orchestré par Frédéric Anton… Sans oublier Ceto, sur la Riviera, bijou culinaire du chef Mauro Colgreco.

Dans l’air du temps, les « Etoiles verte » Michelin

En 2022, elles mettent en lumière 6 nouveaux établissements qui privilégient une approche durable, que ce soit au niveau de la production et de la culture, mais aussi dans le rapports avec les fournisseurs locaux et l’adoption de critères de durabilité comme la restriction ou l’élimination du plastique et de matériaux non recyclables. La France devient ainsi le premier pays détenteur d’établissements éco-responsables labellisés Michelin.

Domaine Riberach La Coopérative à Bellesta, Toya à Faulquemont, La Table de la Butte à Plouider, La Table du Gourmet à Riquewihr, Les Belles Perdrix de Troplong Mondot à Saint-Émilion et Auberge Sauvage à Servon sont la promesse d’une escale gourmande solidaire.

Et pour faire défaut à l’adage qui dit que table étoilée signifie addition salée, le Guide Michelin répertorie un « best of » des restaurants étoilés qui affichent des formules à moins de 50 euros… Une excellente opportunité pour aborder la grande cuisine sans se ruiner !

Autant de cuisines différentes récompensées qui illustrent les valeurs d’excellence et de raffinement et célèbrent le goût et le beau à son apogée, et dont les chefs représentent des exemples notoires pour la jeune génération.

 

Photo : capture du site guide.michelin.com