La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) a le mérite d’avoir mis en lumière ce sujet crucial pour le secteur du tourisme.

La Déclaration de Glasgow signée par certains gouvernements mais aussi de grandes entreprises du tourisme est une avancée significative.

La Déclaration de Glasgow prend acte du besoin urgent d’inscrire l’action climatique dans le tourisme à l’intérieur d’un plan cohérent à l’échelle mondiale. Chacun des signataires s’engage à présenter un plan d’action concret pour le climat, ou un plan actualisé, dans les 12 mois suivant la signature.

Ces programmes doivent intégrer des engagements en faveur de la mesure, de la décarbonation, de la régénération et du déblocage de financements.

Les acteurs du tourisme sont déjà plus de 300 à avoir signé cette Déclaration, dont des figures de proue de la filière, des destinations, des pays et d’autres opérateurs… Citons pour exemple, le groupe Accor, la Barbade, le Panama, Innovation Norway, Skyscanner, Visit Scotland, World Travel & Tourism Council (WTTC)

Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a souligné, à l’occasion de la Cop 26 que « de nombreuses entreprises privées ont ouvert la voie pour faire avancer l’action climatique, mais il faut une approche plus ambitieuse à l’échelle de l’ensemble du secteur si l’on veut accélérer de manière constructive l’action du tourisme pour le climat ».

Oserions nous espérer que nous sommes sur la bonne voie ?