Avec l’arrivée de la pandémie et ses conséquences sur l’organisation du travail, une fenêtre s’est ouverte sur la vision élargie des salariés sur l’entreprise et elle ne semble pas vouloir se refermer. Les attentes des salariés changent et les entreprises doivent s’adapter à ces nouvelles réalités pour grandir et rester dans la course.

Le travail hybride en pleine croissance

Pouvoir alterner travail en présentiel et travail chez soi, voilà bien une demande forte de la part des salariés. Selon une étude Linkedin, 87% des salariés souhaitent être en télétravail au moins la moitié du temps et ceux qui disposent d’une véritable flexibilité au travail sont 2,6 fois plus heureux de travailler pour leur entreprise.

Une aspiration qui si elle n’est pas entendue par les managers peut susciter à terme des départs de l’entreprise. Les salariés sont aussi en quête d’un environnement de travail chaleureux, convivial, cosy et moins formel que les open spaces et les grands bureaux. Ils peuvent ainsi choisir de travailler dans des espaces de co-working, à l’hôtel dans des lobbys aménagés ou bien encore à l’extérieur.

Selon une étude de JLL, le spécialiste de l’immobilier, 43% des collaborateurs ne considèrent plus leur entreprise comme un endroit où il fait bon travailler et 83% souhaitent des bureaux plus humains.

LA RSE au cœur des préoccupations

Travailler, c’est bien, mais travailler en accord avec ses propres croyances, adhérer au projet de l’entreprise et être fier d’appartenir à une marque qui véhicule des valeurs et met en place des actions positives, c’est essentiel aujourd’hui. Dans la lignée du nouveau courant, le DEIB, « diversity, equity, inclusion, belonging » soit « diversité, équité, inclusion et sentiment d’appartenance », les collaborateurs attendent de leur entreprise qu’elle soit proactive en matière d’inclusion et de diversité, à tout niveau.

Dans un domaine plus large, l’écoresponsabilité est au cœur des enjeux. Disposer d’un bureau responsable, écologique et peu énergivore est un attendu majeur de la part des salariés.

Le droit à la déconnexion

Instauré par la loi Travail du 8 juin 2016 et l’ordonnance Macron du 22 septembre 2017, le droit à la déconnexion est le droit des salariés à ne pas répondre aux courriels, messages et appels téléphoniques en dehors des heures de travail. Une protection qui jusqu’à présent n’avait pas les faveurs des entreprises, bien qu’elles aient été obligées de s’y plier au-delà du seuil des 50 salariés, mais qui a pris de l’ampleur suite à l’arrivée du Covid-19. La santé mentale des salariés est, en effet, plus que jamais d’actualité et les entreprises sont de plus en plus à l’initiative de mesures pour améliorer le bien-être de leurs salariés, soulager leur charge mentale et gagner en efficacité et en productivité.

Autant d’attentes que les DRH et recruteurs doivent prendre en compte pour une réussite parfaite de leurs missions et instaurer dès le début des relations de confiance et de respect mutuels entre salariés et chefs d’entreprise.