Une image pour décrire le 1er semestre 2025 ? Sans hésitation celle des montagnes russes. Une alternance brutale de hauts et de bas, d’espoirs et d’inquiétudes, de coups d’accélérateur et de freins.

Déjà en 2024, l’activité économique navigue à vue. Deux conflits armés aux portes de l’Europe, une instabilité politique française marquée par la dissolution de l’Assemblée. La croissance du PIB de 1,2 % est trompeuse car sans le sursaut économique des Jeux Olympiques de Paris, ce score aurait été bien moindre.

Janvier 2025 : Donald Trump prend ses fonctions pour son second mandat présidentiel. Ses décisions abruptes bousculent les équilibres, notamment sur le plan économique, un nouveau front s’ouvre avec l’Iran, jetant encore plus d’incertitude dans un monde déjà fébrile.

Alors oui, nous étions sur des montagnes russes… mais nous entrons désormais dans l’ère du « Roller Coaster » à grande vitesse. En France, les perspectives sont tendues avec les élections municipales de 2026 et la présidentielle de 2027, d’ailleurs la prévision de 2025 est en-dessous des 1 %.

Le climat est à la surenchère, à la tension, à la volatilité, et pourtant…

La véritable leçon à tirer de cette époque chahutée, c’est que nous n’avons pas le luxe d’attendre que le calme revienne. Il ne s’agit pas de rester sur le quai à regarder passer le train des opportunités. Il faut monter à bord, oser, entreprendre, décider, même quand la voie est instable. C’est dans les zones de turbulence que naissent les initiatives les plus audacieuses et les réussites les plus marquantes.

Alors oui, avançons, relevons les défis avec la volonté du colibri cher à Pierre Rabhi (1938-2021) :
« Je fais ma part. »

Et si chacun fait la sienne, alors ensemble, nous ferons avancer la richesse, non seulement économique, mais aussi humaine, collective et durable.